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Les nouvelles modalités d'exercice de l'activité d'information en ligne
Par mohamed brahimi Le 18/12/2020
la loi organique n° 2012-05 du 12 janvier 2012 relative à l'information disposait dans son article 66 alinéa 1 le principe de la liberté d'exercice de l'activité d'information en ligne en ces termes : " L'exercice de l'activité d'information en ligne est libre" .Cette disposition posait donc la règle générale de la libre création d'un organe de presse en ligne , mais l'alinéa 2 de cette même disposition soumet cette activité à un enregistrement et à un contrôle de véracité ainsi qu'au dépôt d'une déclaration préalable par le directeur responsable de cet organe. L'alinéa 3 de cette loi a renvoyé l'application de son article 66 à la promulgation d'une texte réglementaire. En l'absence de ce texte réglementaire la loi du 12 janvier 2012 ne pouvait être appliquée. Pratiquement 8 ans après la publication de cette loi , le pouvoir exécutif décide de promulguer ce texte réglementaire .Il s'agit du décret exécutif n° 20-332 du 22 novembre 2020 fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et la diffusion de mise au point ou rectification sur le site électronique qui a été publié au journal officiel numéro 70 du 25 novembre 2020.
Le référé précontractuel: garant du respect de la transparence dans la passation des marchés publics
Par mohamed brahimi Le 29/10/2020
Les procès retentissants mettant ne cause de hauts responsables et hommes d'affaires ayant pignon sur rue ont tous en commun le fait que ces personnes ont été poursuivies et condamnées pour des infractions en rapport avec l'octroi frauduleux et opaque de marchés publics .C'est un secret de polichinelle que de tout temps et surtout au cours des deux dernières décennies où ont sévis ces délinquants en col blanc , les plus gros marchés publics notamment les machés de travaux public qui se chiffraient en milliards de dollars ont été octroyés en infraction des dispositions légales régissant ces contrats publics. Malgré l'existence de textes législatifs et réglementaires qui régissent la commande publique et qui imposent des règles strictes de publicité et de mise en concurrence pour la passation des marchés publics, ceci n'a pas empêché que ces mêmes règles soient allègrement violées .Il est incontestable que cette situation est due à la complicité agissante et intéressée des plus hauts responsables au niveau des différents départements ministériels.
L’indemnisation des victimes d’erreurs médicales
Par mohamed brahimi Le 22/09/2020
Il est de notoriété publique que les erreurs médicales sont devenues un fléau au point où la Ligue de droits de l’homme s’est crue obligée de communiquer sur cette question en exprimant son inquiétude et sa préoccupation quant au nombre élevé des cas d'erreurs médicales portées à sa connaissance. Pratiquement chaque famille peut rapporter un cas d’erreur médicale dont a été victime un proche. Il est incontestable que les effets d’une erreur médicale peuvent être dramatiques et leurs causes multiples : décès du malade pour cause de prise en charge défectueuse notamment lors d’accouchements , ,amputations injustifiées, faux diagnostics entrainant des handicaps et même le décès,oubli de compresses ou d’objets dans le corps du patient...A coté de ces erreurs médicales qui peuvent en outre constituer des délits d’homicide ou de blessures involontaires, il faut ajouter un autre phénomène récurrent qui peut être qualifié de non assistance à personne en danger : il s’agit du renvoi de malades pour faute de place dans la structure de santé ou pour absence de médecins .
Entrée en vigueur de la loi anti-bandes de quartiers : Quel intérêt ?
Par mohamed brahimi Le 05/09/2020
Promulguée sans discussion ni vote du parlement en vertu de l’article 142 de la Constitution qui donne pouvoir au Président de la République de légiférer par ordonnance durant les vacances parlementaires , l’ordonnance n° 20-03 du 30 août 2020 relative à la prévention et à la lutte contre les bandes de quartiers a été publiée au journal officiel n° du 51 du 31 aiut 2020 .Cette ordonnancé est donc applicable à partir de cette date.
Par mohamed brahimi Le 12/08/2020
L’ordonnance n° 20-01 du 30 juillet 2020 qui modifie et complète le code pénal en y ajoutant une section intitulée « Outrage et violences envers les établissements de santé et leurs personnels » a été publiée au journal officiel n° 44 du 30 juillet 2020.La lecture du contenu de cette ordonnance laisse perplexe quant aux peines d’une extrême sévérité qui y sont énoncées .Il est question dans cette ordonnance de réprimer les actes qualifiés d’outrage ou de violences envers les établissements de santé et leurs personnels.
Le délit d’escroquerie au jugement : une infraction méconnue et rarement mise en œuvre
Par mohamed brahimi Le 16/07/2020
Parmi les principes qui régissent l’action en justice il y en a deux fondamentaux : L’inviolabilité du jugement rendu par les juridictions en ce que une fois rendu et entré en force de chose jugée, c’est à dire n’étant plus susceptible de voies de recours, il ne peut plus être remis en cause que dans le cas exceptionnel où la loi autorise le recours en révision. Le deuxième principe est que le recours en justice est libre et que le droit d’ester en justice n’est limité ou sanctionné que dans des cas limitativement fixés par la loi.
Par mohamed brahimi Le 02/07/2020
Le Conseil constitutionnel a statué récemment sur une exception d’inconstitutionnalité tirée de l’inconstitutionnalité de l’article 496 ( point 6) du code de procédure pénale qui exclut du pourvoi en cassation certains jugements et arrêts rendus par les juridictions pénales. Cette décision a été publiée au journal officiel n° 34 du 7 juin 2020.
Par mohamed brahimi Le 24/06/2020
Si vous questionnez un automobiliste algérien sur ce qu’il redoute le plus en prenant le volant, beaucoup vous répondront: le nombre impressionnant de ralentisseurs implantés le long des voies de circulation .Effectivement Il n’est pas rare que des automobilistes se retrouvent subitement nez à nez avec un ralentisseur anarchiquement implanté et sans aucune signalisation. D’aucuns n’hésitent pas à parler du « dictat des ralentisseurs ».Un automobiliste habitué au trajet Bouira-Bejaia par la route nationale a compté près d’une centaine de ralentisseurs hors-normes implantés au gré des humeurs des autorités locales ou même à l’initiative de simples citoyens.
Le port du masque de protection est-il obligatoire pour le conducteur d’un véhicule ?
Par mohamed brahimi Le 04/06/2020
Une vive polémique a récemment éclatée à la suite de l’interprétation donnée aux dispositions du décret exécutif n° 20-127 du 20 mai 2020 modifiant et complétant le décret exécutif n° 20-70 du 24 mars 2020 fixant des mesures complémentaires de prévention et de lutte contre la propagation du covid-19.Il s’agit de l’extension de la mesure du port de masque de protection par les conducteurs et passagers d’un véhicule.
Par mohamed brahimi Le 24/04/2020
Dans le sillage de sa jurisprudence antérieure, la Cour suprême a clarifié les règles applicables à la prescription de l’action publique en matière correctionnelle quand un jugement par défaut assorti d’un mandat d’arrêt a été rendu. Très souvent les juridictions pénales ( tribunaux ou cours ) , en l’absence du prévenu ,rendent des jugements ou des arrêts prononçant des condamnations par défaut à de lourdes peines de prison assorties d’un mandat d’arrêt. Très souvent aussi , ces décisions rendues par défaut et assorties d’un mandat d’arrêt ne sont pas exécutées et restent en l’état durant de longues années. Le mandat d’arrêt émis restant toujours en vigueur,le prévenu condamné est tôt ou tard appréhendé et jugé à nouveau suite à son opposition au jugement par défaut .La question qui se pose dans ces situations est de savoir si le prévenu peut au cours du procès en opposition au jugement ou arrêt par défaut se prévaloir de la prescription de l’action publique dans l’hypothèse où plus de trois ans ont expiré depuis la date de prononcé de la décision par défaut.
Par mohamed brahimi Le 31/03/2020
A l’instar de tous les pays touchés par la pandémie du coronavirus (Covid-19 ) ,l’Algérie a mis en place un dispositif de lutte contre cette pandémie mais force est de constater que ces mesures sont loin de répondre aux urgences. A ce jour seuls trois textes réglementaires ont été pris et publiés au journal officiel. Il s’agit du décret exécutif n° 20-69 du 21 mars 2020 relatif aux mesures de prévention et de lutte contre la propagation du Coronavirus, du décret exécutif n° 20-70 du 24 mars 2020 fixant des mesures complémentaires de prévention et de lutte contre la propagation du Coronavirus et du décret exécutif n° 20-72 du 28 mars 2020 portant extension de la mesure de confinement partiel à domicile à d’autres wilays .
Le médiateur de la République : mission et attributions
Par mohamed brahimi Le 19/02/2020
Un communiqué de la Présidence de la République rendu public ce lundi 17 février 2020 a annoncé la désignation de L’ancien coordinateur de l’instance nationale de dialogue et de médiation, Karim Younes, comme médiateur de la République.Ce qui surprend dans cette annonce ce n’est pas tant la désignation d’un médiateur de la République qui d’après le communiqué veillera au respect des droits des citoyens par les institutions et les administrations publiques, mais c’est le fait que le médiateur de la République est une instance qui existait déjà mais qui a été supprimée.
Les premières décisions du Conseil constitutionnel sur l’exception d’inconstitutionnalité
Par mohamed brahimi Le 09/02/2020
Deux décisions du Conseil constitutionnel , la première portant le n° 01/D.CC./EI/19 et la deuxième 02 /D.CC./EI/19 datées du 20 novembre 2019 ayant statué sur une exception d’inconstitutionnalité viennent d’être publiées au journal officiel n° 77 du 15 décembre 2019. Elles sont aussi publiées sur le site du Conseil-constitutionnel.Ces deux décisions qui ont statué sur la même question relative à l’inconstitutionnalité de l’article 416 du code de procedure penale interdisant la voie de l’appel contre les jugements pénaux prononçant des peines d’amendes inferieurs à 20000,00 DA constituent le prélude à une jurisprudence du Conseil constitutionnel en cette matière.
Par mohamed brahimi Le 31/12/2019
Par réseaux sociaux interposés , il n’est pas rare que des messages ou des commentaires véhiculant l’injure, la diffamation ou la haine y sont ostensiblement affichés .Ainsi en est-il de la très controversée présidente d‘un parti politique et non moins députée qui , dans des vidéos largement diffusées sur ces réseaux, a pour habitude de vilipender des personnalités d’un autre bord politique que le sien en usant de termes crus facilement qualifiables de diffamatoires ou de propos haineux ou racistes .Ce comportement préjudiciable aux personnes visées par ces propos ont fait réagir ces dernières qui décidèrent à leur corps défendant de porter plainte par l’intermédiaire de leurs avocats . Ce collectif d’avocats s’est plaint de ce que le parquet , bien que saisi à maintes reprises de plaintes à l’encontre de cette personnalité politique, n’a pas cru utile de mettre en mouvement l’action publique et ordonner des poursuites .En d’autres termes le procureur de la République a décidé de classer ces plaintes sans suite.
Par mohamed brahimi Le 04/12/2019
Le procès pénal dont les protagonistes principaux ne sont autres que les deux anciens Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia s’est ouvert ce lundi 2 décembre 2019 au tribunal correctionnel de première instance de Sidi M’hamed ( tribunal d’Alger-centre )sous fond de protestation des avocats des prévenus et des journaliste venus couvrir ce procès. Les premiers dénoncent la mauvaise organisation de l’audience et les seconds d’avoir été empêchés d’accéder à la salle d’audience.
Les arrêts de principe prononcés par les différentes chambres de la Cour suprême ( 3e partie)
Par mohamed brahimi Le 05/11/2019
3- ARRETS DE LA CHAMBRE SOCIALE ( contrat de travail - licenciement - accidents de travail - rente d'accident de travail - grève )
> Qualification du contrat de travail
La Cour suprême a dans ses récents arrêts confirmé le principe qu’un contrat de travail qualifié initialement de contrat à duréé déterminé ( CDD) se transforme en un contrat à durée indéterminée (CDI) si la relation se maintient après l’expiration du contrat sans qu’aucun autre contrat écrit n’ait été signé.En conséquence de ce principe, elle a jugé qu’un licenciement intervenu après l’expiration du contrat à durée déterminée est un licenciement abusif en l’absence d’une faute grave commise par le travailleur ( arrêt du 09/07/2015 dossier n° 941209).
Les transactions immobilières des étrangers en Algérie
Par mohamed brahimi Le 27/10/2019
Les transactions immobilières entre vifs réalisés en Algérie par des étrangers ne sont pas libres mais sont soumises à certaines conditions qui ont évolué dans un sens un peu plus libéral depuis l‘indépendance. A l’indépendance et dans le souci d’éviter la spéculation immobilière notamment suite au départ massif des français d’Algérie, les nouvelles autorités algériennes ont décidé d’interdire toutes transactions sur les immeubles et droits immobiliers abandonnés par leurs propriétaires français et qui ont été par la suite déclarés biens vacants. Cette interdiction a été instaure par le décret n° 62-03 du 23 octobre 1962 portant réglementation des transactions, ventes, locations, affermages, amodations des biens mobiliers et immobiliers.
Entrée en vigueur imminente de l’Accord d’association Algérie-UE
Par mohamed brahimi Le 08/10/2019
Dans le cadre du processus de Barcelone et du partenariat Euromed, lancé en novembre 1995 à l’initiative de l’Union européenne visant à rapprocher celle-ci des pays de la rive sud de la Méditerranée avec pour objectif de «construire ensemble un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagée », un Accord d’association UE- Algérie tendant à créer une zone de libre échange et qui prévoit de « fixer les conditions de la libéralisation progressive des échanges de biens, de services et de capitaux » a été paraphé à Bruxelles le 19 décembre 2001 et signé à valence ( Espagne) le 22 avril 2002 lors du sommet euroméditerranéen.Cet Accord a été ratifié par l’Algérie par décret présidentiel n° 05-159 du 27 avril 2005 .Cet Accord est entré en vigueur le 1er septembre 2005.
Ces arrestations et condamnations qui interpellent ou quand la loi est malmenée
Par mohamed brahimi Le 02/10/2019
Il est de notoriété publique que nos juges ont la main lourde quand il s’agit d’infractions « spéciales » c'est-à-dire celles dont les auteurs sont accusés de faits que la pratique judiciaire ou même la loi qualifie de politiques eu égard aux circonstances ou au contexte de leur commission.Telles peuvent être qualifiés les faits qui ont fait l’objet de poursuites ou de condamnations pénales dans le sillage des manifestations citoyennes qui ont lieu depuis le 22 février, en l’occurrence à l’occasion de ce qui est appelé communément «le hirak ».
Par mohamed brahimi Le 01/09/2019
En l’absence d’une législation pénale et commerciale adaptée à la gestion des entreprises commerciales en cas de crise , les observateurs avertis suivaient avec curiosité l’ évolution des effets socio-économiques de la politique « mains propres » décidée par les autorités en marge du « hirak ».Soupçonnés d’avoir commis des infractions économiques et financières de grande ampleur, la quasi-totalité des patrons de grands groupes qui avaient pignon sur rue à l’instar des groupes ETRHB , KouGC , Cevital , Tahkout , Condor et Amenhyd appartenant respectivement aux hommes d’affaires Haddad, , Kouninef , Rebrab, Tahkout , Benhamadi et Chelghoum ont été inculpés par un juge d’instruction puis mis en détention préventive.
Par mohamed brahimi Le 03/08/2019
Parler de l’arabisation du système judiciaire algérien pourrait paraître dérisoire et incongru après près de 60 ans d’indépendance. Erigée en tabou,l’arabisation a toujours été considérée comme la chasse gardée d’une élite qui a imposé ses désidératas malgré les avis des spécialistes.Quiconque avance l’idée que le français est « un butin de guerre » comme l’a si bien imagé kateb Yassine qu’il faudrait préserver à coté de la langue arabe est voué aux gémonies. Ce serpent de mer mis en sourdine pendant quelque temps a été récemment remis à l’ordre du jour par une décision du nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique faisant injonction aux recteurs des universités de remplacer le français par l’anglais dans les en-têtes de tous les documents administratifs.Cette décision pour le moins saugrenue et irréfléchie décidée dans le contexte actuel de mobilisation populaire pour un vrai changement du système politique, n’a pour seul but on s’en doute que d’intoxiquer et de brouiller les vrais débats.Ce billet retrace les pérégrinations et les errances de la politique d’arabisation menée au pas de charge depuis les années 1970 et ses répercutions sur certains secteurs névralgiques de la société notamment sur le système judiciaire.
Le contrôle judiciaire : Conditions et modalités d’application
Par mohamed brahimi Le 11/07/2019
La mise sous contrôle judiciaire de l’une des figures les plus en vue du barreau d’Alger en l’occurrence maitre Salah Dabouz, avocat et fervent défenseur des droits humains et qui a mis en émoi toute la corporation de la défense , interpelle sur les modalités de la juste application de l’institution du contrôle judicaire prévue par l’article 125 bis 1 et suivants de l’ordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966 portant code de procédure pénal modifiée et complétée par l’ordonnance n° 15-02 du 23 juillet 2015.
La complication des procédures judicaires : le retour des vieux reflexes
Par mohamed brahimi Le 13/06/2019
Il est de notoriété publique que nos juridictions excellent dans la complication des différentes procédures judiciaires alors même que ces procédures ont été instaurées entre autres pour faciliter la vie des justiciables.Ainsi en est-il de la procédure de la citation directe.A l’instar de toutes les législations du monde, la procédure pénale algérienne permet à toute personne victime d’une infraction de citer directement le prévenu devant le tribunal correctionnel. C’est la procédure de citation directe qui permet d’enrôler l’affaire devant le tribunal dans les meilleurs délais. Cette procédure rapide est de droit pour certaines infractions telles le chèque sans provision, l’abandon de famille,la non représentation d’enfants , la diffamation ou la violation de domicile.Pour les autres infractions, cette procédure est seulement facultative et doit avoir l'aval préalable du procureur de la République .Cette procédure on s’en doute permet de gagner du temps car contrairement à la plainte normale ou à la saisine du juge d’instruction par constitution de partie civile dont l’aboutissement devant la juridiction de jugement peut prendre des mois, l’affaire engagée sur citation directe est jugée en urgence dans de brefs délais.
La Cour des comptes : Une institution en panne d’inspiration ?
Par mohamed brahimi Le 25/05/2019
Il est indéniable que si la corruption et la dilapidation des deniers publics ont atteint un tel degré de perversion , c’est aussi mais surtout à cause de l’absence de contrôle dévolu à la Cour des comptes. Seule institution efficace à laquelle la loi a confié le contrôle a posteriori des finances de l’Etat ,des collectivités locales et des établissements et entreprises publiques, la Cour des comptes n’a jamais joué pleinement son rôle.Plus grave encore, il n’est pas faux de dire que la « mise en sourdine » de cette institution sensible a été délibérément planifiée. Aussi il n’est pas étonnant que , profitant du bouillonnement que vit le pays depuis le 22 févier où les langues commencent à se délier notamment sur les grosses affaires de détournement, corruption et autres fléaux , le président du syndicat des magistrats de la Cour des comptes a dans un entretien accordé à la presse dévoila ce que tour le monde savait , à savoir que la Cour des comptes a été gérée depuis sa création dans l'opacité et le déni d'exercice de ses pleines attributions ce qui l'a ’empêché de jouer pleinement son rôle de contrôle.
Par mohamed brahimi Le 30/04/2019
2- ARRETS DE LA CHAMBRE FONCIERE
> Conditions d’acquisition d’un logement public dans le cadre de la location-vente
La Cour suprême a mis un terme à une interprétation erronée de l’article 6 du décret exécutif n ° 01-105 du 23 avril 2001 fixant les conditions et modalités d’acquisition dans le cadre de la location-vente de logements réalisés sur fonds publics qui stipule que : « la location- vente est consentie à toute personne ne possédant pas ou n’ayant pas possédé en toute propriété un bien à usage d’habitation , n’ayant pas bénéficié d’une aide financière de l’Etat pour la construction ou l’acquisition d’un logement et dont le niveau de revenu n’excède pas cinq fois le SNMG ».
La suspension partielle de la Constitution : Solution à la sortie de crise ?
Par mohamed brahimi Le 07/04/2019
La situation politique de l’Algérie actuellement au vu de son déroulement et de ses rebondissements est une situation inédite et n’a pratiquement pas son équivalant dans l’histoire contemporaine.L’annulation du scrutin présidentiel du 18 avril 2019 par le décret du 14 mars 2019 , La démission forcée du Président de la République intervenue quelques semaines avant l’expiration de son mandat qui devait prendre fin le 27 avril , l’intrusion directe de l’armée dans cette crise en réponse aux manifestations de la population appelant au départ du régime , joints au vide juridico-Constitutionnel généré par cette situation inédite a fait réagir aussi bien les politiques que les juristes qui tentent tant bien que mal de formuler des propositions de solutions à même de dénouer cette crise sans pour autant sortir du cadre légal et constitutionnel.
Par mohamed brahimi Le 14/03/2019
L’annonce du Président Abdelaziz Bouteflika de renoncer à briguer un cinquième mandat tout en reportant l’élection présidentielle prévue le 18 avril 2019 à une date non déterminée, si elle a été imposée par des motifs politiques et par la situation pré-révolutionnaire que connaît actuellement le pays, elle a aussi suscité un débat juridique parmi les juristes notamment les spécialistes du droit électoral.
La portée juridique du serment du président de la République
Par mohamed brahimi Le 23/02/2019
Une vive polémique juridique et constitutionnelle s’est invitée à l’entame des premières joutes oratoires des différents candidats à la prochaine élection présidentielle du 08 avril 2019 .Suscitée par l’état de santé du Président sortant mais non moins candidat à sa propre succession, la question de la prestation de serment du président de la République élu lors de son investiture a fait réagir contradictoirement des hommes de loi et des constitutionnalistes .Pour Farouk Ksentini par exemple , avocat et ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme , le président de la République élu n’est pas obligé de prononcer l’intégralité du texte de la prestation de serment.Par contre pour la constitutionnaliste Fatiha Benabou ,le président de la République doit prêter serment en application de l’article 90 de la Constitution. Qu’en est-il,exactement de cette formalité constitutionnelle ?Formalité obligatoire ou formalité facultative ?
Les arrêts de principe récemment rendus par les différentes chambres de la Cour suprême (1er partie)
Par mohamed brahimi Le 14/02/2019
La Cour suprême vient de publier deux nouveaux numéros de sa revue « La revue de la Cour suprême ».Bien que les deux publications ont été mises sur le marché durant ce mois de janvier 2019 , les arrêts publiés remontent aux années 2015 et 216 .La nouvelle présentation technique de ces deux revues est à signaler d’autant que pour la première fois, les arrêts publiés sont accompagnés d’une fiche résumant les faits et la procédure de l’affaire traitée.Néanmoins Il est regrettable que les améliorations substantielles constatées , aussi bien dans le forme que dans le contenu de ces deux revues , ont été altérées par la non publication des noms des magistrats qui ont rendu les arrêts publiés ce qui non seulement peut etre perçu comme une ingratitude vis à vis des magistrats ayant fait œuvre de jurisprudence , mais a pour conséquence d’occulter la pertinence de cette jurisprudence sachant que les arrêts de la Cour suprême sont rendus soit par une section en formation restreinte de trois magistrats , soit par une formation élargie de 4 magistrats ou plus , les arrêts rendus par la formation élargie sont on s’en doute de valeur supérieure.
L’indemnisation de la détention provisoire injustifiée : Formes et conditions
Par mohamed brahimi Le 23/01/2019
Bien que la détention provisoire soit une mesure exceptionnelle en vertu de l’article 123 du code de procédure pénale, il n’en demeure pas moins que les magistrats y ont très souvent recours surtout dans les affaires sensibles notamment en matière de crimes . Dans bien des cas , la détention provisoire ordonnée par le juge d’instruction n’est nullement inspirée par des motifs de droit mais trouve sa source dans des motivations parfois farfelus. Ainsi en est-il par exemple des affaires de mauvaise gestion ou de dilapidation des biens publics qui poussent les juges d’instruction à placer les mis en cause en détention provisoire par simple commodité alors que le dossier ne comporte aucun élément pertinent permettant une inculpation.Aussi ce genre d’affaires se termine souvent soit par un non-lieu soit par une relaxe ou un acquittement.Il est incontestable que bien que reconnu non coupable,la détention provisoire du mis en cause qui a duré des mois sinon des années lui a causé un préjudice indéniable. Cette personne dont la détention provisoire s’est avérée par la suite injustifiée a t-il droit à une indemnisation ? En droit comparé,l’indemnisation est de droit .En Algérie il a fallu attendre 2001 pour que le législateur se penche sur cette délicate question qui touche à la liberté du citoyen et à la présomption d’innocence. C’est la loi n° 01-08 du 26 juin 2001 modifiant et complétant le code de procédure pénale qui a introduit le principe de l’indemnisation en raison d’une détention provisoire injustifiée.
Par mohamed brahimi Le 06/01/2019
Dans l’imaginaire de beaucoup de gens , l’Afrique est à la traine des pays protecteurs des droits de l’homme ou pire encore que son système politique et judicaire est des plus répressif. On fustige aussi l’Organisation des l’Unité Africaine ( OUA) pour sa non implication dans la défense des droits de l’homme et des peuples.La vérité est tout autre et pour les non initiés , ce qui va être exposé ici sur ce chapitre sensible des droits de l’homme et des peuples pourrait étonner et laissera le lecteur perplexe et dubitatif.
L’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) : Formes et conditions
Par mohamed brahimi Le 01/12/2018
Des procédures judiciaires très médiatisées mettant en cause des journalistes , des blogueurs et même des officiers supérieurs de l’armée ont créé une polémique sur la délicate question de l’interdiction de sortie du territoire national ( la fameuse ISTN) .Ainsi le journaliste et rédacteur en chef d’Algérie Part , Abdou Semmar , s’est plaint d’avoir été soumis à cette interdiction de sortie du territoire national par décision du procureur de la République d’Alger sans qu’il en soit informé au préalable .Pour les avocats du journaliste , cette décision du parquet n’est pas conforme à la loi .Qu’en est-il exactement au regard des lois régissant cette mesure exceptionnelle ?
Par mohamed brahimi Le 13/11/2018
C’est désormais chose faite ! La loi organique fixant les conditions et modalités de mise en œuvre de l’exception d’inconstitutionnalité prévue par l’article 188 de la constitution a été publiée au journal officiel du 05 septembre 2018. Il s’agit de la loi organique n° 18-16 du 2 septembre 2018.L’article 215 de la Constitution publiée au journal officiel n° 14 du 07 mars 2016 ayant fixé l’entrée en vigueur du mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité après l’expiration d’un délai de trois ans à compter de l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions constitutionnelles , ce délai expire le 08 mars 2019 .A partir de cette dernière date , tout justiciable , partie dans un procès civil , administratif ou pénal pourra demander à son juge de saisir le Conseil constitutionnel pour statuer sur la conformité à la constitution d’une disposition législative ( un article de loi, d’une ordonnance ou d’un décret législatif) que son adversaire prétend lui opposer.C’est bien là une avancée considérable pour la protection des libertés et un progrès indéniable de l’Etat de droit.Un billet sur ce même site a été déjà sur le même sujet mais avant la publication de cette loi organique.Dans ce billet nous traiterons de l’exercice effectif de ce droit nouveau ouvert au justiciable.
Par mohamed brahimi Le 21/10/2018
Dans les précédentes parties nous avons traité de la faillite. Cette quatrième et dernière partie sera consacrée au règlement judiciaire.Le législateur algérien et contrairement à certaines législations étrangères notamment la législation française a préféré réunir les deux régimes ( la faillite et le règlement judiciaire) dans un même titre du code de commerce , aussi le titre I du livre III de l’ordonnance n° 75-59 du 26 septembre 1975 portant code de commerce est intitulé : « Des faillites et règlements judiciaires ».Mieux encore dans la majorité des articles traitant de la faillite et du règlement judicaire, il est fait référence à ces deux régimes sans distinction. Il est inconstatable que le règlement judicaire est différent de la faillite et est soumis à des règles particulières. Dans cette dernière partie nous traiterons donc du règlement judicaire et nous mettrons en exergue ce qui le différencie de la faillite.
Par mohamed brahimi Le 24/09/2018
Les trois dernières revues publiées par le Conseil d’Etat sous les numéros 11 , 12 et 13 et récemment mises sur le marché contiennent d’intéressantes décisions qui ont statué sur la délicate question des droits civils et politiques garantis par la constitution notamment le droit pour tout citoyen algérien de circuler librement à l’intérieur et hors les frontières du pays , la liberté d’exercice du culte autre que le culte musulman et enfin le droit à l’égalité devant les charges publiques. Ces arrêts sont d’autant plus intéressants qu’ils surviennent au moment où la loi organique fixant les modalités de mise en œuvre de l’exception d’inconstitutionnalité qui est une petite révolution en matière de contrôle de la constitutionnalité des loi par le simple citoyen a été publiée au journal officiel n° 54 du 05 septembre 2018
La mise en mouvement de l’action publique en matière de délit de presse
Par mohamed brahimi Le 30/08/2018
Dans son arrêt du 24 juin 2010 la deuxième section de la chambre correctionnelle de la Cour suprême ( arrêt n° 486359 publié dans la revue de la Cour suprême,année 2011,n°2,page 323) a rendu un arrêt confirmant sa jurisprudence antérieure selon laquelle le directeur de la publication d’un organe de presse est considéré comme auteur principal dans le délit de diffamation par voie de presse .Cet arrêt soulève la délicate question de la mise en mouvement de l’action publique dans les délits de presse notamment la question du rôle de la victime dans la poursuite de ces délits et quels sont les personnes susceptibles de poursuites.
Le contentieux des marchés publics à la lumière de la jurisprudence du Conseil d’Etat
Par mohamed brahimi Le 19/07/2018
Les trois dernières publications du Conseil d’Etat « La Revue du Conseil d’Etat » portant les n° 11,12 et 13 contiennent d’intéressantes décisions en matière de contentieux des marchés publics. Les 15 arrêts publiés règlent certaines questions qui posaient des problèmes d’interprétation notamment au niveau de la compétence judiciaire en matière de marchés publics conclus par les entreprises publics à caractère industriel et commercial et les effets de la résiliation du marché public.Bien que ces arrêts aient été rendus sous l’ancienne législation c'est-à-dire avant la promulgation du décret présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public, les principes posés par cette jurisprudence du Conseil d’Etat restent applicables.
Le commerce électronique à la lumière de la nouvelle loi du 10 mai 2018
Par mohamed brahimi Le 12/06/2018
L’Algérie se dote enfin d’une législation qui organise le commerce électronique. La loi relative au commerce électronique a été publiée au journal officiel numéro 28 du 16 mai 2018. Le commerce électronique s’exerce désormais dans le cadre de la loi n° 18-05 du 10 mai 2018 et les personnes physiques ou morales exerçant déjà le commerce électronique disposent d’un délai de six mois à partir de la publication de cette loi au journal officiel c'est-à-dire jusqu’au 17 novembre 2018 pour se conformer aux nouvelles dispositions.Ce texte législatif fixe les conditions d’exercice du commerce électronique ainsi que les devoirs et obligations des parties au e-contrat.Si le commerce électronique est libre certaines transactions son interdites à l’instar des transactions en rapport avec les jeux de hasard, les paris , les loteries, les boissons alcoolisées, les produits pharmaceutiques et les produits portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle, industrielle ou commerciale.
Par mohamed brahimi Le 02/05/2018
En ce début du mois de janvier 2018 , les algériens habitués aux produits et marchandises importés notamment ceux en provenance d’Europe , ont été surpris d’apprendre que le gouvernement s’apprêtent à interdire à l’importation quelque 1000 produits. Cette interdiction qui concerne exactement 851 produits va du ver de terre (numéro d’ordre 1 - position tarifaire 0106.90.92.00) aux serviettes hygiéniques ( numéro d’ordre 851 -position tarifaire 9619 .00.92.00).Cette liste de produits est annexée décret exécutif n° 18-02 du 07 janvier 2018 portant désignation des marchandises soumises au régime de restrictions à l’importation .
Le droit des entreprises en difficulté - La faillite et le règlement judiciaire - 3e partie
Par mohamed brahimi Le 03/04/2018
4- Des solutions de la faillite
Lorsque l’actif et le passif de la faillite sont connus et que la masse des créanciers est définitivement constituée par l’admission et la confirmation des créances, il convient de délibérer sur le parti à à prendre. Plusieurs solutions sont prévues par le code de commerce Quatre solution sont possible 1°) le concordat par abandon d’actif ; 3°) l’union ;4°) la clôture de la faillite pour insuffisance d’actif 5°) la clôture de la faillite pour extinction d’actif.
De quelques aspects méconnus des Accords d’Evian
Par mohamed brahimi Le 22/03/2018
La date du 19 mars nous renvoie inexorablement à l’une des périodes les plus cruciales dans l’histoire de l’Algérie.Celle des Accords d’Evian signés la veille qui ont mis fin à 7 ans de guerre et qui vit la proclamation de l’indépendance de l’Algérie.D’aucuns ont considéré que ces Accords étaient avant tout un accord de cessez le feu sans incidence majeure sur le devenir du nouvel Etat algérien.Si les historiens de la guerre d’Algérie ont largement traité ce chapitre particulier de la guerre de libération, rares sont ceux qui se sont penchés sur le côté juridique et constitutionnel de ces Accords.
Le droit des entreprises en difficulté - La faillite et le règlement judiciaire - 2e partie
Par mohamed brahimi Le 04/03/2018
3 - Procédure destinée à préparer la solution de la faillite
3-1- Constatation et administration de l’actif- Revendication
L’ouverture de la faillite rend nécessaire dans l’intérêt de la masse la mise en œuvre des mesures conservatoires destinées à empêcher tout détournement par le failli ou par des tiers dans l’intervalle entre le jugement déclaratif de faillite et la désignation des syndics pour prendre en mains les biens du failli. Il est aussi nécessaire de constater les biens dont la remise est faite aux syndics.
3-1-1-Apposition des scellés
Le jugement qui prononce la faillite peut prescrire l’apposition des scellés (art.258-1 C.com.).Si le débiteur est en fuite ou a détourné tout ou partie de son actif,le tribunal peut même avant le jugement prononçant la faillite apposer les scellés soit d’office soit sur réquisition d’un ou de plusieurs créanciers (art.258-3 C.com.).Sachant que la loi n’oblige pas le tribunal à apposer les scellés ,cette mesure devient inutile si l’actif du débiteur est peu important et qu’il peut être inventorié le même jour car dans ce cas il n’y a aucun risque de détournement .Il est aussi logique de ne pas prescrire l’apposition des scellés si les biens du débiteur ont été saisis par un de ses créanciers antérieurement au jugement déclaratif de faillite, car dans ce cas le procès-verbal de saisi établi par l’huissier et le gardien désigné par ce dernier sont des garanties suffisantes contre les détournements.
Le droit des entreprises en difficulté - La faillite et le règlement judiciaire - 1er partie
Par mohamed brahimi Le 03/02/2018
La grave crise économique qui frappe l’Algérie depuis la chute des cours du pétrole a mis les sociétés commerciales toutes catégories confondues dans une situation qui risque de les mener vers la faillite. Ainsi l’Association générale des entrepreneurs algériens a annoncé que 60℅ des 3500 entreprises du bâtiment, des travaux publics et hydraulique sont en difficulté et risquent le dépôt de bilan. Ces sociétés en difficulté vont se trouver dans une situation financière telle qu’elles ne peuvent plus honorer leurs créanciers donc leurs dettes. Et lorsque une société d’envergure cesse ses paiements c’est toute une série de petites sociétés et de commerçants qui vont en pâtir . La cessation de paiements d’une société aura aussi pour conséquence la mise en danger des salariés de la société qui peuvent se retrouver au chômage. C’est pourquoi l’Etat ne reste pas indifférent à ce problème et a prévu des mécanismes susceptibles de sauver la société en difficulté. C’est l’objet du droit des entreprises en difficulté qui inclut la faillite et le règlement judicaire.
Les jugements non susceptibles d’appel en matière pénale
Par mohamed brahimi Le 31/10/2017
Dans un but de désengorger le rôle des juridictions pénales, l’ordonnance n° 15-02 du 23/07/2015 modifiant et complétant le code pénal a institué un mécanisme dérogatoire au droit d’appel des jugements correctionnels et contraventionnels .En effet l’article 416 nouveau dispose : « Sont susceptible d’appel 1°) Les jugements rendus en matière de délits lorsqu’ils prononcent une peine d’emprisonnement ou une peine d’amende excédent 20 000 dinars pour la personne physique et 100 000 dinars pour la personne morale 2°) Les jugements rendus en matière de contravention lorsqu’une peine d’emprisonnement avec ou sans sursis a été prononcée ».
Le système de publicité foncière en Algérie : le livre foncier
Par mohamed brahimi Le 21/08/2017
La publicité foncière est l’ensemble des règles juridiques qui ont pour objet de faire connaître aux tiers les constitutions, transmissions et extinctions des droits portant sur les immeubles,ainsi que toutes les sûretés réelles consenties aux créanciers soit par la loi soit par convention (droits réels immobiliers). Par le biais de cette publicité on vise à garantir une sécurité juridique dans les transactions.On oppose la publicité foncière au livre foncier , mais les deux systèmes ont le même but. Dans le système de la publicité foncière qui est toujours en vigueur en France et dont l’Algérie a hérité lors de son indépendance et appliqué jusqu’à la promulgation de l’ordonnance n° 75-74 du 12 novembre 1975 portant établissement du cadastre général et institution deu livre foncier , c’est le principe du consensualisme qui régit la validité des actes. La publicité foncière ne concerne que l’opposabilité aux tiers . On parle dans ce cas de publicité personnelle. Dans le système du livre foncier qui est appliqué en Algérie ,seule l’immatriculation au livre foncier est constitutive du droit et tant que l’acte n’est pas immatriculé il ne produira pas ses effets ni contre les tires ni entre les parties.La publicité est ici un élément déterminant pour la validité de l’acte, on parle de système de publicité réelle. Contrairement à certains pays le livre foncier est tenu non pas par par le juge mais par une administration qui dépend du ministère des finances : La conservation foncière .
Par mohamed brahimi Le 21/06/2017
III. – L’outrage et l’offense
Les délits d’outrage et de l’offense relèvent du code pénal à l’exception de l’outrage envers les chefs d’Etats étrangers et les membres des missions diplomatiques qui est prévu et puni par la loi organique du 12 janvier 2012 (art.12).
Le règlement des conflits de compétence à la lumière de la jurisprudence du tribunal des conflits
Par mohamed brahimi Le 01/06/2017
Très souvent le justiciable est confronté à un dilemme quand la nature du litige susceptible d’être porté devant la justice soulève des difficultés au niveau de l’ordre de juridiction compétent pour le juger.Faut-il assigner son adversaire devant le juge appartenant à l’ordre judicaire c'est-à-dire devant l’une des sections du tribunal ou bien l’affaire est-elle du ressort de l’ordre administratif (tribunal administratif ou Conseil d’Etat)?S’il ya erreur sur le choix de la juridiction compétente le demandeur aura créé à son corps défendant un conflit de compétence et risquera de se retrouver dans un labyrinthe de procédures. Il aura alors à gérer un long et couteux procès qui ne s’achèvera que lorsqu’une décision sera rendue sur ce conflit.La juridiction chargée de résoudre ce genre de situation est le tribunal des conflits.
Le procès devant le tribunal criminel d’appel au regard de la nouvelle loi du 27 mars 2017
Par mohamed brahimi Le 11/04/2017
C’est enfin chose faite ! Les jugements des tribunaux criminels peuvent désormais faire l’objet d’un appel.Cette importante innovation introduite dans le système judicaire algérien est effective depuis le 29 mars 2017 date de la publication de deux textes fondateurs au journal officiel n° 20 du 29 mars 2017: La loi organique n° 17-06 du 27 mars 2017 modifiant la loi organique n° 05-11 du 17 juillet 2005 relative à l’organisation judiciaire et la loi n° 17-07 du 27 mars 2017 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-155 du 8 juin1966 portant code de procédure pénale.
Par mohamed brahimi Le 26/03/2017
II. - L’incrimination d’atteinte à la vie privée
de l’article 303 bis 1 du code pénal
L’article 303 bis 1 du code pénal punit d’une peine correctionnelle « toute personne qui conserve, porte ou laisse porter à la connaissance du public ou d’un tiers ou utilise de quelque manière que ce soit, tout enregistrement, image ou document obtenu à l’aide de l’un des actes prévus par l’article 303 bis. ».Les deux articles 303 bis et 303 bis 1 du code pénal sont donc étroitement liés et le deuxième ne peut exister indépendamment du premier.
Par mohamed brahimi Le 02/02/2017
Très souvent la mise en cause des professionnels de l’information est la conséquence d’articles de presse ou de messages audiovisuels ou en ligne touchant directement des personnes ou des institutions .Ces articles ou messages prennent la forme d’une diffamation , d’un outrage ou d’une offense( § 1).Le législateur algérien et dans un souci de préserver la vie privée d’autrui a introduit par amendement au code pénal intervenu en 2006 de nouvelles incriminations réprimant l’atteinte à la vie privée ( § 2).
Le droit d’accès aux documents administratifs : Ce que prévoit la loi
Par mohamed brahimi Le 06/12/2024
Très souvent le citoyen peine à se procurer des documents détenus par les administrations et autres organismes ou institutions publiques et ce alors même que la loi garantit le droit d’accès à ces documents et consacre le principe du droit de l’administré à l’information administrative. L’information des administrés sur les règlements et mesures qu’édicte l’administration intervient soit par la publication au journal officiel ou via la presse ou l’affichage dans les lieux publics ,soit par la notification à personne quand il s’agit de décisions individuelles ou encore par la communication de toute information ou document en sa possession sollicitée par l’administré.
C’est le décret n° 88-131 du 4 juillet 1988 organisant les rapports entre l’administration et les administrés qui instaure le principe de l’accès de l’administré aux documents et informations administratifs.Ce décret consacre un droit général applicable en principe à tous les documents administratifs sauf si un texte particulier exclut un document déterminé de ce droit à communication.
Bien que le principe du libre accès aux documents administratifs a été instauré en Algérie sous forme de décret et non pas par un texte législatif ce qui on s’en doute peut restreindre son champ d’application et que ce décret vise les « administrés » synonyme de la relation de subordination à l’administration et qu’en outre il exclut les organismes de droit privé chargé de la gestion d’un service public qui détiennent un volume important de document administratifs , il n’en demeure pas moins que ce décret qui est signé par le Président de la République ce qui lui confère une autorité et une importance particulière , permet une lecture extensive du droit à communication des documents administratifs.
Par mohamed brahimi Le 27/08/2024
Par mohamed brahimi Le 15/06/2024
Par mohamed brahimi Le 11/05/2024
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Date de dernière mise à jour : 08/12/2021