CABINET Mohamed BRAHIMI , Avocat Bienvenue sur le site de Maitre Mohamed BRAHIMI, Avocat. Vous y trouverez un blog dédié à la pratique judiciaire et à la vulgarisation du droit

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Le Blog d'actualités juridiques de Maître 

Mohamed BRAHIMI

 

Ces arrestations et condamnations qui interpellent ou quand la loi est malmenée

Par Le 02/10/2019

 Image manifestations

Il est de notoriété publique que nos juges ont la main lourde quand il s’agit  d’infractions «  spéciales » c'est-à-dire celles dont les auteurs sont accusés de faits que la pratique judiciaire ou même la loi qualifie de politiques eu égard aux circonstances ou au contexte de leur commission.Telles peuvent être qualifiés les faits qui ont fait l’objet de poursuites ou de condamnations pénales dans le sillage des manifestations citoyennes qui ont lieu depuis le 22 février,  en l’occurrence à l’occasion de ce qui est appelé communément «le hirak ».

 

                                                                                                         

La désignation d’administrateurs pour gérer les sociétés dont les propriétaires ont  été incarcérés : une nationalisation déguisée?

Par Le 01/09/2019

Societe commerciale

En l’absence d’une législation  pénale et commerciale  adaptée à la gestion des entreprises commerciales  en cas de crise , les observateurs avertis suivaient avec curiosité  l’ évolution  des effets  socio-économiques de la politique «  mains propres »   décidée par les autorités en marge du « hirak ».Soupçonnés d’avoir commis des infractions  économiques et financières de grande ampleur, la quasi-totalité  des patrons de grands groupes qui avaient pignon sur rue à l’instar des groupes ETRHB , KouGC , Cevital , Tahkout  , Condor et Amenhyd appartenant respectivement aux hommes d’affaires Haddad, , Kouninef , Rebrab, Tahkout , Benhamadi et Chelghoum  ont été  inculpés par un juge d’instruction  puis mis en détention préventive.

 

L’arabisation du secteur de la justice ou peut-on faire l’impasse sur l’enseignement du français ? : Retrospective

Par Le 03/08/2019

Image universite

Parler de l’arabisation du système judiciaire algérien pourrait paraître dérisoire et incongru après près de 60 ans d’indépendance. Erigée en tabou,l’arabisation a toujours été considérée comme la chasse gardée d’une élite qui a imposé ses désidératas  malgré les avis des spécialistes.Quiconque avance l’idée que le français est «  un butin de guerre » comme l’a si bien imagé kateb Yassine qu’il faudrait préserver à coté de la langue arabe est voué aux gémonies. Ce serpent de mer mis en sourdine pendant quelque temps a été récemment remis à l’ordre du jour  par une décision du nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique faisant injonction aux recteurs des universités  de remplacer le français par l’anglais dans les en-têtes de tous les documents administratifs.Cette décision pour le moins saugrenue et irréfléchie décidée dans le contexte actuel  de mobilisation populaire pour un vrai changement du système politique, n’a pour seul but on s’en doute que d’intoxiquer et de brouiller les vrais débats.Ce billet retrace les pérégrinations et les errances de la politique d’arabisation  menée au pas de charge depuis les années 1970 et ses répercutions sur certains secteurs névralgiques de la société notamment sur le système judiciaire.